dimanche 6 février 2011

Quelques informations sur le développement de la culture scientifique à l'école.

Le ministre d' l'éducation a lancé un ambitieux plan en faveur du développement de la culture scientifique à l'école.
Défendable aux plans épistémologique et didactique ? Quels seront les horaires? Un moyen de réintroduire les sciences physiques en sixième? Avec quels effectifs ? En d'autres termes avec quels moyens dans la DHG ?

Le dossier du ministère sur les sciences :
http://www.education.gouv.fr/ ruvbrique "actualités"
Un commentaire du SNES-Fsu, contribution au débat:
Un plan sciences …sur la comète

31 janvier 2011

Fidèle à son habitude, Luc Chatel recycle de vieilles idées pour cacher la misère dans laquelle il plonge le second degré. L'’annonce de la semaine, le plan sciences, n'’échappe pas à la règle.
Personne ne conteste la nécessité de permettre à tous les élèves d’'acquérir une culture scientifique solide basée sur des connaissances et une curiosité que l’'école se doit de développer. Elle est au cœour de tout projet de formation du citoyen et doit être complétée par la consolidation de véritables parcours de formations scientifiques de haut niveau.

Le ministre feint de vouloir promouvoir l'’expérimentation et les travaux pratiques, alors que les suppressions de postes et la réforme de la voie générale du lycée conduisent à une diminution des horaires et à une dégradation des conditions d'’enseignement des sciences dans le second degré : plus aucun élève ne peut avoir, aujourd’hui, la garantie qu’'une partie de son enseignement scientifique pourra se faire en groupes restreints.

Il en profite, au nom « de la fluidité de la démarche scientifique », pour ressortir la vieille lune de la polyvalence des enseignants du second degré, sur laquelle s’'appuie l’'expérimentation Sciences Intégrées. Partisan de programmes conçus avec le souci de permettre aux élèves de comprendre les liens entre les sciences, le SNES récuse une démarche qui remet en cause les fondements disciplinaires et la qualification nécessaire pour enseigner une discipline dans le second degré. La nécessaire interdisciplinarité qui donne sens aux apprentissages doit être construite sur des connaissances et ne peut se résumer à un effacement des spécificités des démarches de chacune des disciplines concernées.

Le SNES pourrait se féliciter de la volonté affichée par le ministre de mieux former les enseignants si ce dernier ne s’entêtait pas à maintenir coûte que coûte sa réforme de la formation des maîtres qui sacrifie la formation professionnelle initiale des enseignants au nom de contraintes budgétaires.
Plutôt que de chercher des mesures dilatoires et des effets de manche, le ministre ferait mieux de donner les moyens aux personnels d'’exercer leurs missions. Ils le lui rappelleront jeudi 10 février dans la grève pour une autre politique éducative.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire